CONGO INDEPENDANCE 2025. Réaction de l’opposant Anguios Nganguia Engambé au message du chef de l’État du 14 août

Président du parti PAR'Ma Anguios Nganguia Engambe se définit comme un opposant au système en place au Congo. Il réagit au message de DSN et à l'actualité nationale.

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8/17/20252 min read

L’opposant Anguios Ganguiya Engambé, président du Parti PAR et candidat malheureux à la dernière élection présidentielle, a réagi ce week-end au message du chef de l’État prononcé le 14 août dernier.

Dans cette déclaration, il n’a pas manqué de fustiger les propos du Premier ministre Anatole Collinet Makosso tenus lors de sa récente sortie médiatique sur les ondes de RFI. Il a qualifié cette prise de parole de « dérapage », estimant que le Premier ministre s’est exprimé comme un partisan et non comme le représentant de l’ensemble des Congolais.

« C’est un ami personnel, mais c’est un dérapage, et j’aurai l’occasion de le lui dire en face. Je le lui dirai », a-t-il insisté.

M. Engambé a également contredit le Premier ministre, qui affirmait que « les Congolais, dans leur grande majorité, appellent à une nouvelle candidature du président Denis Sassou Nguesso ». Pour l’opposant, cette affirmation ne correspond pas à la réalité vécue par la population, confrontée à des difficultés quotidiennes telles que le manque d’eau, d’électricité et d’autres besoins vitaux.

Au-delà de cette polémique, il s’est exprimé sur plusieurs sujets d’actualité, notamment la suspension du RDD et du PSDC par le ministère de l’Intérieur, qu’il dit comprendre tout en rappelant que ces partis restent légaux et peuvent réintégrer la liste une fois leurs dossiers complétés. Il affirme que son propre parti est conforme aux lois et appelle ses pairs à se mettre en règle.

Il a aussi rejeté les accusations récurrentes de tribalisme dans les nominations, plaidant pour que la compétence reste le critère principal, et assuré que l’opposition n’est pas éclatée mais concentrée sur ses objectifs.

Ouvert à l’idée d’une primaire unique au sein de l’opposition, il affirme que cette pratique est déjà en vigueur dans son parti et qu’il y participerait volontiers. En l’absence de primaire, il se présentera aux élections et soutiendra, au second tour, le candidat qu’il jugera le plus apte à diriger le pays.

Enfin, il a abordé l’affaire Armel Dongou alias Zidane et les soupçons de détournements au Trésor public, rappelant la présomption d’innocence et dénonçant l’absence de preuves matérielles. La note de mandat d’arrêt international évoquée sur les réseaux sociaux ? « Une note fantôme », selon lui.